On entretient les vieillards, leurs corps saturés de fatigue. Qu’ils sont beaux, ces êtres abandonnés, tous assis pour le goûter à la table commune. Mais ils meurent quand même, les plus riches dans leurs châteaux, leurs tombes préparées, un peu plus marbrées que pour les autres, et la masse meurt à l’hôpital ou dans les maisons de retraite. Signe des temps, où l’on ne conçoit même plus l’idée de pouvoir vieillir parmi les siens.