Au jardin du silence,
les sanglots bercent les fleurs,
les sanglots penchent mon cœur.
La jeunesse n’a pas l’âge du chagrin
et son chagrin est immense.
Au jardin de l’absence,
les sanglots, tristement,
me ramènent à la vie
et je pleure en silence son fardeau d’amour
qu’illuminent les chrysanthèmes.
Au jardin de l’absence,
les motos pétaradent leur violence;
– il faut bien que jeunesse passe –
et nous prions le silence
inconsolable.