Nous nous sommes introduits
Le domaine visité du geai des collines
La frénésie des hommes y serait une morsure
Brise, soulève ton frisson de vie, envoûte les herbes folles !
Nous avançons, nos pas dans les pas de Manon
Labours, semailles, moissons, déjà Janvier vieillit Décembre
Ruine,
Ruisselle le poids des heures
Leurs mains de dur labeur, millénaires
Sur le parvis réchauffé, usé de tant de saisons invitées
La farandole des ronces
Résonnent encore des rires d’enfants
Bonheur à la porte close
Enfin le chemin muletier
Son haleine de poudre nous conduit aux collines.