Trop de réformes brutales empêchent le peuple de respirer. La dureté des lois, les libertés de plus en plus restreintes, les contrôles omniprésents, l’automatisme des amendes infligées, les taxes, les hausses de prix avec des salaires qui stagnent, la précarité des situations, ont tué le « vivre bien ». Une faille irréversible entre les très riches et les pauvres s’est creusée, béante. Un séisme mondial. Une prise de conscience mondialisée. Un réveil. Modestement chez nous, pour sortir de cette impasse l’intelligence du Pouvoir doit prendre la mesure du mal-être de son peuple et nous, le peuple, une majorité qui payons et supportons ce qui, depuis toujours, nous est imposé, devons affirmer plus de cohésion, de la base au sommet. Nous portons tous, en nous, quelque chose de jaune. Ceux qui disent ne pas en être se mentent à eux-mêmes, ou alors, sont de l’autre côté de la faille.