Aragon :
« Les mots m’ont pris par la main
Où suis-je A quel petit matin d’égarement
Et qu’est-ce qu’il y a dans toutes ces voitures qui passent
Il faut les jurons des charretiers pour arriver aux Halles
On suit une idée on s’emballe on ne sait plus ce qu’on dit
Voilà Cela commence comme cela les mots vous mènent
On perd de vue les toits on perd de vue la terre On suit
Inexplicablement le chemin des oiseaux »