Eux, vénèrent des pages sacrées pour nourrir leurs âmes,
une Bible mille fois traduite, trahie, fatiguée de lectures,
un Coran de l’an 701 de l’hégire dans un musée.
Lui, versifie des mots intemporels qu’il oublie sitôt prononcés,
sitôt prononcés l’heure resplendit, de les écrire,
un chant d’amour de la vie courue sur des chemins de pierre,
tandis qu’une brise du matin se lève pour disperser ses parfums,
la rosée dans l’herbe sur les midi s’évapore,
plus qu’il ne faut pour un livre à se fermer
et mourir sur un rayon de bibliothèque.