« Ne pas dire « bonne année » à ses amis. Nos grands-pères le disaient aux leurs, en janvier 1914.
Tendre sa main de chair à un prochain réel plutôt que d’adresser des discours abstraits à une foule de malheureux qu’on ne verra jamais.
Quitter la ville, cette grosse cloche dont nous sommes les battants.
Se reposer dans les rêves, fourbir un départ auprès du poêle puis circuler dans les paysages glacés.
Prendre garde en allant skier : La neige est un feu de paille.
Tailler dans le gras (du style), tirer dans le tas (du temps), trancher dans le vif (de l’espace).
Ne pas se prendre pour un paysage de peur de passer par la fenêtre.
Si on le rencontre cette année, dire à Dieu : « Vous nous avez regardé ? Je ne vous félicite pas ! »
Demander aux spécialistes de l’intelligence artificielle si un logiciel est capable de traduire » Humain, trop humain ».
Tâcher d’être meilleur fils que Jésus, meilleur cavalier que Saint Paul, meilleur administrateur de biens que Richard III, meilleur marin qu’Ulysse.
Tâcher également de nous montrer « sensible et généreux spirituellement », slave quoi.
Vivre très vite pour semer ses regrets. »
J’aurais personnellement conclu :
Vivre au rythme du présent pour ensemencer le bonheur d’exister.
j’aime bcp ! belle lecture merci à toi ! AM
Une vie étonnante que le parcours de ce globe-trotter, à pied, à vélo, un peu cascadeur, à la rencontre des peuples !