Nous marchions dans la pierraille, seuls à discourir,
à retenir nos paroles,
si chers nos amis nos connaissances, si loin et muets,
si hauts, les fleurs les arbres même nous avaient abandonnés,
L’air pur fouettait nos consciences,
de si noble qu’avions-nous été ?
La planète exsangue hurle ses souffrances,
la multitude nous en sommes pour l’avoir mutilée,
on n’y peut rien plus faire.
Il est loin le sommet ?
Non, lève ton regard, ose tenter son approche,
ensemble élevons-nous une dernière fois,
tant il demeure intouchable !