L’arbre sirène trône au fond du jardin.
Ses écailles d’argent épousent parfaitement
l’écorce robe sans eau.
L’automne s’agrippe là;
Il dégarnit les têtes en planches rouille.
C’est le trou noir qu’il fouille;
Il déshabille la femme poisson,
amoureuse de l’arbre en toute saison.
Je n’ai pas compté le nombre
des éventails qui figent le vent,
où nos caresses et nos vœux s’envolent néant.
Elle s’abandonne peau,
recouvre les racines d’une traîne reine
et ses bras branches écartent le ciel.
Merci À M pour ce beau poème..
J L