Les toits
Dans une lumière presqu’enclose
Arrachent l’obésité du jour
Quand le chant de la nuit
Amène le flux d’étoiles
Rien d’autre à faire
Que de déjouer
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Cette vie
Cette fleur
Qui devrait être le signe le phare la compréhension
Souvent mise à mal par la livrée des jours
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Chaque genêt sur ta bouche
Doit suffire
A parler
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La clôture du temps nous absout de tout
Du sel des rivières
De l’émeraude des pins
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Parler la terre
Le chant des moissons
L’espoir
Deux arbres bicentenaires
Sur la terrasse de volutes et de cendres
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Dans l’apostrophe du temps
L’eau de la fontaine primitive
Coule ses feux ses prairies
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La lumière du jour m’apporte
La douleur et le firmament
Libre écharde vers l’accru des jardins
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Que de rêves de créations oubliées
De solitudes empruntées
Au vaste oubli
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Les lignes de ta main sont-elles consommées d’oiseau
Et de baume
Secret d’une aventure maintes fois repliée
Nomade toi qui va vers l’infiniment petit
Ou l’infiniment grand
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Le temps volé
S’épanouit
De ses derniers instants
Vers l’incertitude de l’être
Etc…