L’hiver dévore la pénombre des heures,
Coeurs touchés d’un soleil ouaté sur l’eau des tourbières,
Ciels de légendes aux enfants sages envoûtés
de vent, de nuages aux épaules rompues,
Voyage parmi les grues loin des frontières
Entrelacs en ciel, vivantes arabesques,
où nous poserons-nous ?
mit den Kranichen nach Süden, ich reise.
Voir ta fenêtre éclairée, prendre tes mains et tes mots
Au vent contraire nous luttons, nous luttons,
un frisson secoue la torpeur des plaines.
(Lilienthal, Allemagne du Nord, Décembre 2014)