L’enflure des heures pèse sur nos pas
Fuir l’ombre chaude des pins
Au Nord-Ouest de la bastide, la chambre d’été,
persiennes closes.
Un vif rayon ouvre le bal des poussières
Au plafond le frisson des feuilles
Nos corps étendus, la moiteur ruisselle
Au dehors il s’élève un échafaud de chaleur
La Place des Poilus, déserte
Une gerbe de fleurs se meurt en souvenir aux morts, fanées.