On récolte ce que l’on sème,
le vent écorne les feutres,
la pluie mouille les pleutres.
On récolte ce que l’on sème,
aucune graine ne pousse dans le désert.
On récolte ce que l’on s’aime, rien.
On récolte ceux que l’on saigne,
la révolte.
Et tout ce désespoir à bras le corps
des petites morts,
rajoute les jours difficiles,
sans date.