Modernes,
les mots s’oublient
éphémères d’un ciel sans étoiles.
Derme,
– la lune n’est qu’un beau cul –
Galaxie de rêves,
les mages nous mènent jusqu’à Bethléem.
Le baby boom expire l’éternité
un poème vrai des à peu près.
Pourtant au bord des lacs l’automne pose ses feuilles rouges
et je m’élève un peu,
jalouse de ses mots qui laissent sur ma bouche
un sourire, nuage de lait,
trace indélébile tendrement d’ailleurs,
qui ne s’effacera pas.
Vague impression,
ébauche ma mémoire,
vide mes références.
Ce grand pas entre les mots
me laisse un peu de toi
la bête,
animal
que dessinent les étoiles.