Nous frémissons jusqu’au bout de la nuit.
Battus par les vents cosmiques,
des fanaux allumés dans le vide que nulle main ne tient.
Sommes-nous girelles, papillons
ou simples légionelles sublimées dans des vapeurs ?
L’immensité de la nuit cerclée de forêts de lumière,
une fois, avant de nous éteindre, soyons confits d’amour !
Aux carrefours illuminés, des cœurs vibrent,
des cœurs habitent l’instant inondé de sueurs !
Mes mains ne seront jamais assez belles
pour accomplir le geste d’aimer.