Et si on effaçait tout, tout ?
Si on effaçait l’univers, les mondes qu’il contient, toutes les vies disparues, tout ce qu’elles ont pu gribouiller d’erreurs et de honte ?
Et puis qu’on recommence tout, depuis le début, l’univers avec les mondes qu’il contient, toutes les vies à reconstruire !
Et si on effaçait tout, comme l’enfant qui, avec son coude, efface l’ardoise,
Et qu’il y dessine quoi ? Au début, pour tout recommencer ?
Et lui, l’enfant, sans rien dire à personne, a dessiné sur son ardoise un baiser.