Automne, couleur » Amarige «
» J’adore » les lumières de ta ville, » 24, Faubourg « …
Le temps n’a plus d’importance, J’ai respiré bien des parfums de l’existence ; aucun ne s’est à ma peau collé ! Il me faut plus qu’un parfum ! Mais, conquis par je ne sais quel nombre ( N°5 ? ) ma collection s’enrichit de vouloir connaître tes fioles.
Ambre, Myrrhe ?
Le souvenir d’une ombre (du nombre)… Non, ce ne pouvait être toi !
L’émotion des instants de l’enfance, l’odeur de soufre nous creusait les joues et son goût sucré, qu’un train crachait quand il quittait la gare, nous marchions au-dessus, sur la passerelle !
Bien avant que j’aie pu découvrir les mots-parfums dont tu renversais sur des cahiers les bouteilles,
tu es sur le passage.
Oui, c’est bien toi » Présence » un rien ébouriffée à la façon poète, emmitouflée dans une écharpe inondée d’armoises.
Tu m’as reconnu !
Je suis cet instant fugace, l’heure manquante, ce rêveur accoudé au parapet, celui qui domine toutes ces rayures. ( les rails ou l’écriture recommencée ).
» Dune « , mes yeux réchauffés par ton vent de sable. Mais il est temps de quitter ce lieu désert, partons ! Voilà qu’au détour » Extra-Vagence » tu disparais, évaporée !
Le cœur noué trop plein d’images.
Il me reste ce baume de charme « Présence ». Il prolonge tes yeux dans ma mémoire.
C’est pour défaire ces nœuds que je vais, dans cette pliure du temps qu’on nous a volé, – l’heure de tous les hivers, – recommencer notre histoire…